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Merkel n'arrive pas à trouver une coalition.

  • Roméo De Beauregard
  • 10 janv. 2018
  • 2 min de lecture

Depuis sa nouvelle victoire aux législatives, le 24 Septembre, Angela Merkel et le CDU, son parti, faute de majorité, doivent trouver une coalition avec les autres groupes politiques pour constituer une majorité et former un gouvernement. Mais les anciens partis avec qui ils s’étaient alliés lors de ses précédents mandats ont rejoint l’opposition. Les négociations sont donc entamées mais depuis, le gouvernement reste bloqué.

Rappelons d’abord les résultats de ces dernières élections : il y a plus de trois mois, les allemands accordaient 33% de leurs votes au CDU (union chrétienne démocrate)/CSU (union chrétienne sociale, le CSU étant l’éternel allié bavarois), des partis de centre-droit conservateurs. Le SPD (parti social-Démocrate d’Allemagne), de centre gauche récoltait 20% des voix. Derrière, pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, un parti d’extrême-droite, l’AfD (alternative pour l’Allemagne) a obtenu des sièges au parlement, avec 13% des voix. Le FDP (parti fédéral-démocrate, centre) récolte 11% des suffrages. Puis, derrière, l’extrême-gauche Die Linke et les écologistes Grunnen obtiennent 9% des votes.

Mais le SPD, les anciens alliés du CDU se sont retirés de la coalition pour rejoindre l’opposition. Une alliance avec le parti Die Linke ou l’AfD étant impensable du fait de leur idéologie respective, une coalition regroupant le bloc CDU/CSU avec le FDP et les verts avaient été envisagée en octobre, chaque parti concerné étant favorable à cette coalition dite Jamaïque, référence à la couleur des partis et du drapeau jamaïquain (noir pour CDU/CSU, vert pour Grunnen et jaune pour le FDP). Des négociations avaient donc étés entamées.

Cependant, vers la mi-Novembre, le FDP se retire de la table, invoquant des divergences irréconciliables avec les deux autres partis. Ils ont d’ailleurs déclarés : "mieux vaut ne pas gouverner que mal gouverner".

Cela a donc créé une crise politique car la chancelière allemande est donc incapable de former une coalition, une première depuis son arrivée au pouvoir. Une rencontre entre Merkel et le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, s'est imposée, car c’est à lui de décider de réorganiser de nouvelles élections législatives, qui ne pourrait être qu’avantageuses pour l’AfD. Mais pour sortir de l’impasse politique et d’éviter de nouvelles élections il a poussé fin novembre le SPD, ne voulant pas faire partie de la coalition, d’entamer de nouvelles négociations avec les conservateurs. Si cela abouti, cela mènera à une Grande coalition, nom donné à la coalition de ces deux partis.

Mais pour l’instant, les tractations vont toujours bon train et aucun accord définitif n’a pu être trouvé. En attendant, le gouvernement s’occupe seulement des « affaires courantes », laissant à chaque Land le soin de se gérer, ce qui est habituel du fait de la structure Fédérale de l’Allemagne, chaque Land est autonome..

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