Un Lyonnais international.
- Cécilia Roux
- 3 nov. 2017
- 2 min de lecture
Un ancien mongréen vit désormais de sa passion.
Le 16 mars 1983, dans la ville de Tassin-la-Demi-Lune, dans la banlieue de Lyon, Yoann Lemoine voit le jour. Vous ne le connaissez pas ? Aujourd’hui, sous le surnom de Woodkid grâce à son unique album The Golden Age, cet ancien élève de Notre-Dame de Mongré connaît une renommée internationale avec sa voix pleine d’émotions et ses paroles en langue de Shakespeare. Avant tout, Yoann est un artiste visuel. Il commença ses études supérieures à l’Ecole Emile-Cohl située Lyon

7ème, une institution d’illustration et d’animation, puis partit découvrir le Royaume-Uni au Collège de Swindon. En ce moment il navigue entre New York et Paris pour se préoccuper d’un de ses principaux centres d’intérêt : la mode. Pas à pas, il s’est fait une importante place dans l’industrie de la réalisation de vidéos pour chanteurs, publicités ou même des campagnes de sensibilisations (vidéo Graffiti contre le SIDA en 2010). Parmi ses collaborations on trouve notamment Moby, Drake, Rihanna, Katty Perry, Taylor Swift, the Shoes ou même Lana Del Rey pour la production de leurs clips, ainsi que Jillian Tamaki et Katarzyna Jerzak pour son propre album. Son homosexualité et ses origines (mère juive polonaise) inspirent selon lui ses œuvres (I Love You parle d’une histoire d’amour qui se finit mal entre deux hommes). The Golden Age justement, est un mélange de genres d’instruments classiques (violons, violoncelles, contrebasses…) et de sons sortis de machines plus modernes pour rythmer et créer cette originalité si particulière que l’on retrouve dans chacune de ses musiques, dont Iron, son premier titre en single repris de nombreuses fois comme dans la bande annonce d’Assassin’s Creed : Révélation, un défilé de mode Dior ou encore une campagne de Volvic en 2015. Son album raconte l’histoire d’un jeune homme grandissant au fur et à mesure des chansons, avec différentes histoires, comme on le voit dans certains de ces clips (I Love You, Run Boy Run). Un roman accompagne même quelques éditions de l’album sur lequel on peut voir les deux clefs croisées. Ce symbole mystérieux, que le chanteur veut garder comme tel, est sa marque de fabrique, il les a tatoués sur ses deux avant-bras. Finalement, après avoir annoncé la fin de sa carrière musicale, il revient en 2015 avec la sortie de Never Let You Down en collaboration avec la chanteuse Lykke Li pour la bande originale de Divergente 2. Nous entendrons donc encore parler de lui et de ses forts airs mélancoliques.
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